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Ethan Brooks
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Auteur:  John [ Dim 22 Avr 2012 19:57 ]
Sujet du message:  Ethan Brooks

Avertissement aux lecteurs

Toi qui lit ce livre, prend garde.
Si je suis encore de ce monde et que tu as volé mon bien, alors je te retrouverai, et je te reprendrai mon journal après avoir pris plaisir à te briser les doigts.
S'il s'avère par contre que la grande faucheuse est fait son office en m'emportant avec elle dans les brumes éternelles, sache que tu es en danger, un danger bien plus grand que toutes malédictions que je pourrai lancer contre toi depuis ma tombe.
Dans les deux cas prend ma mise en garde au sérieux et préserve ta vie des secrets que tout être vivant ne devrait connaître, referme ce livre et son fardeau.

Je me prénomme Ethan Brooks et voici mes mémoires, écrite d'encre et de sang ... mon sang.

Auteur:  John [ Dim 22 Avr 2012 19:57 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Enfance : Amour ou Désespoir

Je naquis au crépuscule d'un coucher de soleil, triste présage mais non des
moindres vu qu'avec mes premiers pleurs s'éteignait la vie de ma génitrice.
Orphelin de mère, ignorant jusqu'au sort de mon père, j’eus après seulement
quelques minutes d'existence la vie sauvé, une première fois, grâce à la
compassion d'une femme, qui ayant perdu son dernier né vit en moi un
réconfort inopiné.
En effet à l'époque il n'était pas rare qu'on pratique l'infanticide, et une
bouche à nourrir n'était pas rien surtout quand celle-ci n'était pas de son
sang.
Toujours est-il que Lyna prit soin de moi comme une mère, seulement je ne
puis dire la même chose de mon père et de mes frères d'adoption qui
prenaient malin plaisir à me rappeler ma situation d'adopté.
J'étais au mieux ignoré d'eux, au pire brimé, battu, utilisé comme main-
d’œuvre, me devant de faire les travaux quotidien à leurs places.
A 5 ans je nourrissais les animaux de la ferme chaque jours, pendant que mes
frères s'amusaient à me bombarder de boue ou autres projectiles.
A 7 ans mon père me donna en charge l'approvisionnement en bois et en
tourbe, ainsi que l'entretien du feu domestique pour me punir d'un méfait
connu de lui seul.
A 8 ans j'avais plus de corvées que ce que vous pourriez me citer en une
heure de temps.
Qu'est-ce que j'ai pu haïr ces activités journalières si épuisantes, les
courbatures, les coupures, les brûlures dû au travaux de le ferme, ainsi que
les ecchymoses et les bosses, cadeaux de mes frères pour preuves de leurs
affections.
Mais encore aujourd'hui le pire pour moi était et restera les échardes
récoltés durant le transport du bois, échardes qui me faisait souffrir sur
plusieurs jours dans le meilleur des cas.
Il m'arrivait certains soirs de me relever une fois la maisonnée endormie
pour aller près du lac qui bordait notre chaumière.
Je m'accroupissais à son côté y trempé mes mains afin de calmer le feu qui
brûlait et pulsait en elles, pleurant sur mon sort j'écoutais le chant
apaisant des grenouilles.
Tourment d'une jeune pupille de paysan me direz-vous, mais cela est avant
tout un grand pan de mon passé. Passé qui ne fut éclairé que par ma seconde
mère, Lyna, là seule que j’eus réellement connue, seule aussi à me comprendre
ou seulement à m'écouter.
C'est donc à 10 ans que je lui ouvris mon cœur pour la dernière fois, la
remerciant pour tout l'amour et la bonté qu'elle avait eu de recueillir
l'orphelin que j'étais.
Pleurant avec elle ma mère, simple vagabonde de passage qu'elle avait aidée
a accouchée et a enterrée, pleurant aussi sur notre séparation à venir.
En effet la récolte avait été maigre cette année là, et j'avais l'âge
d'apprendre un métier. Décision avait donc été prise par le mari de Lyna de
me donner en tant qu'apprenti au Maître Tanneur Dumont, qui était de passage
dans le village d'à côté, et qui avait pour ambition de s'installer au
Promontoire Divin.
Quelques piécettes de cuivre changèrent de mains, et mon avenir fut décidé.
Voilà comment s'est terminé mon enfance, vendu avec pour excuse mon bonheur
futur, je me retrouvai en compagnie d'un inconnu avec pour seul bagage
quelques vêtements et une miche de pain glissée insidieusement par Lyna.
Arrivé au premier croisement, je me retournais pour voir une dernière fois
cette ferme que j'avais appelé maison, adressant un dernier au revoir à une
femme qui pleurait mon nom et aux trois hommes qui se désintéressait de moi
depuis toujours et à jamais.

Auteur:  John [ Dim 22 Avr 2012 19:57 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Apprentissage, l'envie de connaissance

La route fut longue et pénible avant d'arrivée à
destination.
La faim et la fatigue n'était rien face aux rudeurs du
climats.
Il avait plut sur pratiquement l'intégralité de notre
voyage, c'est d’ailleurs à cette époque que je pus
vérifié l'expression "Être tremper jusqu'aux os".
Parti avec un bagage des plus maigres je n'avais avec
moi ni pèlerine à capuche, ni cape pour me protéger de
la pluie et du froid.
Vous allez sûrement vous rire de moi, mais en y repensant
c'est en cette période de ma vie que je vis certaines
partie de mon corps d'un œil nouveau. Pour ma défense
je dirai juste que cela était de mon âge et avant tout
une question de vie ou de mort. Sans ces séances
nocturnes ou je me frictionnais le corps, je pense que
le froid aurai eu raison de moi.
Outre les conditions climatiques déplorables, l'attitude
de mon Maître ajoutait à mon inconfort.
La plupart du temps silencieux il n'ouvrait la bouche
que pour me donner des ordres. J'appris donc tout de
suite que pour lui, le sens du mot apprenti se
rapprochait plus de celui de larbin, voir esclave.
Ethan monte le camp, Ethan desselle le cheval et étrille
le, Ethan fait-ci, Ethan fait-ça.
Je développais en à peine quelque jours une aversion
envers lui, qui ne connaîtrait son aboutissement que peu
de temps après notre arrivée au Promontoire Divin.
Cela faisait trois mois qu'on avait ouvert échoppe dans
le quartier des commerçants. Trois mois durant lesquels
j'avais assimilé avec aisance les bases du métier de
Tanneur.
En effet je m'étais découvert une passion pour
apprendre. Face à un Maître Dumont despotique, je
m'épanouissais à le surpasser dans la maîtrise des
techniques qu'il voulait bien m'enseigner.
Peut-être est-ce là mon erreur ou peut-être est-ce juste
la folie qu'il portait en lui.
Toujours est-il qu'une nuit je fus réveillé par
l'haleine fétide de mon Maître. Munis d'une lame il
m'apostropha d'un babille incompréhensible, soutenu par
l'alcool qu'il avait ingurgité il m'accusa de tout ses
maux.
Selon lui je lui appartenais, je me devais de lui être
inférieur pour mettre en valeur ses compétences, j'étais
en tout et pour tout son moyen de faire briller ses
maigres talents.
Devant tant de jalousie et face à la violence qui se
dégageait de ses paroles, j’eus peur de finir égorgé par
le tranchant de son poignard.
C'est ainsi que j’eus fuis mon premier Maître,
l'abandonnant à son échoppe, baignant dans sa démence
alcoolisé.
A la rue, sans argent, j'enchaînais les petits travaux
pour la plupart des artisans qui connaissait mon ardeur
à la tâche.
Échangeant mes services contre nourriture et abris,
j'étais le plus heureux des garçons pour la première
fois de ma vie.
Ma soif de connaissance n'était jamais rassasié,
j'appris les bases de l'armurerie et de la fabrication
d'arme avec les frère Tucker.
La conception d'arcs et de pistolets avec un Chasseur de
renom. La délicatesse et la patience nécessaire pour
élaborer bijoux et armes magiques avec le vieux Dexter
l'élémentaliste.
J'appris même la couture et la cuisine que je pensais
être uniquement réservé aux femmes. Sujet de moquerie
pour les amis que je m'étais fais dans la rue, ils
changeaient vite d'opinion quand leurs loques tombait en
morceaux et qu'ils venaient quémandés pour que je leur
recouse.
La vie s'écoulait paisiblement pour moi, jusqu'à mes 14
ans. Jusqu'à l'arrivée du cirque.
Quel joie pour moi de voir tout ces artistes paradés
dans la rue. Leurs apparences, leurs talents singuliers,
l'aura de mystère qui les entouraient. Tout pour moi
était d'une perfection absolue, réveillant le désir de
connaissance qui me tourmentait depuis toujours.
Deux jours après l'installation du cirque, je me
présentais à Bastien, dirigeant des bateleurs.
Il n'était pas rare pour eux d'accepter des orphelins en
leur sein, je pris donc la place d'amuseur.
Mon rôle était simple, faire l'idiot en me moquant de
quelques malheureux dans l'assemblé, et me faire
paraître ridicule avec des pitreries.
Hors des spectacles j'assistais les artistes dans leurs
entraînements, j'appris beaucoup à lors contact.
Jonglerie, cabrioles, lancer de dagues, j'eus même la
chance de manier les armes avec un guerrier acrobate.
Mais pas dessus tout j'acquis l'art du subterfuge.
En ce principe simple réside le plus grand talent des
artistes du cirque, attiré ou détourné l'attention, là
est la clé du spectacle.
Yuu qui jouait le rôle d'un faux mage, me donna les
premiers moyens d'y parvenir. Devenu son assistant
particulier, je me glissais parmi les spectateurs,
faisant les poches à la recherche d'objets que je lui
remettais pour qu'il les redonne à mes victimes ébahis.
Au total le cirque resta installé deux mois au
Promontoire Divin avant de préparer la suite de son
voyage.
Alors vint le choix, partir avec eux et embrasser la
carrière ou retourner à ma vie d'avant.
Ma décision fut difficile à prendre et aujourd'hui
encore je regrette d'avoir fait ce choix, j'avais des
amis dans les rues, je ne me voyais pas les abandonné.
De retour dans le quartier des Commerçants, ma joie fut
de courte durée. J'avais en effet retrouvé mes
compagnons mais j'avais par dessus tout perdu le respect
des artisans.
En deux mois, la plupart avait engagé des apprentis, ou
avait eu vent de ma participation au spectacle des
bateleurs. De là je traînais une réputation de frivole,
d'insouciant.
Fini pour moi les petits travaux avec le gîte et le
couvert en récompense, j'étais devenu un indésirable, un
traîne-misère.
Mendier, Voler ou devenir soldats, mes choix était
limités.
Mis au pied du mur, j'utilisais les compétences acquises
au cirque pour détrousser les badauds des beaux
quartiers. Accompagné de ma bande d'amis nous naviguions
de vol à la tire à des plans encore plus douteux.
On en arriva même à un stade ou la garde du Promontoire
commença a s'intéressé à nous.
Les temps devinrent encore plus rude, on faisait souvent
vache maigre, et beaucoup de nos compagnons furent
capturé.
Encore aujourd'hui je me demande se qu'ils sont
devenues, je remercie chance et destiné de n'avoir pas
connu le même sort.
Mes 15 ans fêté, je fis une rencontre décisive.
Un jour ou se faisait les poches dans le quartier
Krytien, je tombis sur Askeb le voleur ou disons plutôt
qu'Askeb sorti de l'ombre.
Je ne le savais pas encore mais cela faisait déjà un
moment qu'il me surveillait, notant mes agissements et
mes progrets.
A mon insu, il avait décidé de mon futur, je serai son
apprenti, je serai ... un voleur.
Et encore une fois cette soif de connaissance m'envahit,
je voulais savoir, je voulais pouvoir, je voulais être tout
se que je désirais.

Auteur:  John [ Dim 22 Avr 2012 19:58 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Un maître de l'art

Auteur:  John [ Dim 22 Avr 2012 19:58 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

D'une divinité à l'autre

Auteur:  John [ Dim 22 Avr 2012 19:58 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Alchimeria, d'une chimère à un espoir

Auteur:  John [ Dim 22 Avr 2012 20:09 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

réservé

Auteur:  Sheo [ Dim 22 Avr 2012 22:20 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Crooââ!!

Auteur:  John [ Lun 23 Avr 2012 15:43 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Petit up du sujet avec le second chapitre.
Bonne lecture en espérant que je vous apprendrez plus sur mon futur personnage.

Auteur:  Dyreanth [ Lun 23 Avr 2012 16:07 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Très bien écrit , vite pour le chapitre 2 ! :on-fire:

Auteur:  John [ Jeu 3 Mai 2012 13:23 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Je fais une pause dans mon Bg, j'ai effectivement un gros doute sur la classe que je vais joué.
Du coup je garde une alternative avec mon prochain chapitre pour me fixer sur une profession.
Dans tout les cas je garderai cette histoire avec une fin alternative, ça peut être fun à écrire et ça me permettrai d'utiliser tout mes brouillons et le temps passé sur cette histoire.

Auteur:  Sheo [ Jeu 3 Mai 2012 13:26 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Tu nous fais une Sheoïte aïgue? C'est pour sa les symptomes de fatigues et crêves cités dans d'autres post XD

Auteur:  John [ Jeu 3 Mai 2012 13:34 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Sheo a écrit:
Tu nous fais une Sheoïte aïgue ? C'est pour sa les symptômes de fatigue et crêve cités dans d'autres posts.

J'aurai préféré, mais non la fatigue se rapporte à un excès d'heure sup et la crêve à tout ces clients qui se mouche avec leur doigt avant de te tendre leurs monaies.
Mais bon pas d'inquiètude je me soigne, suppositoire administé à la sarbe à paille.

Auteur:  Iksa [ Jeu 3 Mai 2012 19:07 ]
Sujet du message:  Re: Ethan Brooks

Citation:
suppositoire administé à la sarbe à paille.


la sarbe a paille!

XD XD XD XD XD

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